C’est dans un froid mordant et dès 7 h 30 que les lycéens ont investi l’emplacement mis à disposition par la mairie pour cette mise en situation concrète. | OUEST-FRANCEVoir en plein écran
Ouest-France Publié le 26/01/2023 à 21h32
Les 22 élèves de terminale du bac professionnel TCV (technicien conseil vente) des élèves du lycée Saint-Nicolas-de la-Providence, à Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) ont été évalués, mercredi 25 janvier, lors d’une animation commerciale organisée et réalisée de façon autonome.
Les enseignants responsables de cette épreuve, Claire Ménard et Ridha Ben Amor, ont sollicité dès la rentrée scolaire le Clic des Champs qui réunit des producteurs engagés dans une agriculture biologique et paysanne : six d’entre eux ont répondu favorablement.
Les lycéens, répartis en six groupes, se sont déplacés sur l’exploitation qui leur a été attribuée. En cours, ils ont ensuite établi des fiches producteurs et produits puis ont construit leur argumentaire commercial. « C’était super. On a eu la chance de travailler avec un producteur qui a été très disponible pour nous. Une belle expérience, nouvelle et différente », se réjouit Tom.
Un exercice pratique
Mercredi 25 janvier, les élèves ont réalisé leur épreuve pratique sur le marché, en l’absence des producteurs qui leur ont laissé champ libre après remise de leurs produits. « La mairie nous a beaucoup soutenus en mettant gracieusement à notre disposition stands, barnums, électricité et emplacement. La police municipale est venue pour le repérage et les agents des services techniques pour livrer le matériel », indique Ridha Ben Amor.
Les lycéens ont donc géré seuls l’implantation du stand, l’accueil de la clientèle, la valorisation des produits, le déploiement de leurs arguments de vente, l’encaissement… « On n’est pas habitués à assurer l’encaissement et le rendu monnaie », réagit Alicia.
« C’était très formateur »
Malgré une fréquentation moyenne, les élèves ont apprécié l’expérience. « C’était difficile parce qu’il n’y avait pas trop de monde mais très formateur de convaincre sur des produits qu’on n’est pas habitués à vendre », explique Marine. Maëla poursuit : « C ’est intéressant de découvrir la vente directe après des stages en supermarché . » Dareyl renchérit : « J’ai apprécié le contact clientèle, on a pu basculer des cours au concret. »
Les enseignants ont procédé à l’évaluation des élèves. La note obtenue sera prise en compte pour l’examen. « Elle sera complétée par un oral de présentation de la démarche et des modalités de l’exercice : théâtralisation, implantation, visibilité, estimation des quantités, chiffre d’affaires réalisé, propositions d’axes d’amélioration… », détaille Véronique Cheruel, enseignante.
